Perception de l’autosondage par les urologues : résultats préliminaires d’une enquête menée au sein de l’Association française d’urologie - 04/11/18

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Résumé |
Objectifs |
L’autosondage (AS) est le traitement de référence dans la prise en charge du résidu postmictionnel chronique.
Aucune donnée n’est disponible en ce qui concerne la perception de l’AS par le personnel soignant (infirmières et médecins).
L’objectif de cette étude était d’explorer, au moyen d’un auto-questionnaire, l’opinion des urologues concernant l’AS et d’évaluer le besoin en infirmières dédiées à l’apprentissage de cette technique au patient.
Méthodes |
Un questionnaire a été développé et envoyé aux urologues de l’Association française d’urologie (AFU). Il comportait 52 questions à choix multiples couvrant différents domaines.
Les participants devaient évaluer chaque information par un score allant de 1 (pas d’influence/tout à fait pas d’accord) à 5 (influence majeure/tout à fait d’accord).
Un score total, correspondant à la moyenne des scores individuels, était ensuite calculé (score moyen [SM]).
L’analyse statistique a été réalisée en utilisant SPSS version 19.0. Les résultats sont présentés par leur moyenne et par l’intervalle de confiance à 95 % et pourcentages. Les résultats ont été interprétés en utilisant le test t de Student.
Résultats |
Le questionnaire a été envoyé à 1607 urologues. Le taux de réponse était de 12,4 % (n=199) (résultats préliminaires). Fig. 1 : données descriptives des participants. Facteurs déterminants pris en compte dans la décision de proposer l’AS aux patients : Fig. 2 : importance des facteurs relatifs au patient. Fig. 3 : importance des facteurs relatifs à la technique. Connaissances relatives à l’AS : 24,6 % (n=49) des urologues considéraient leur connaissances relatives à l’AS insuffisantes et 40,6 % (n=82) reportaient qu’ils proposeraient l’AS à plus de patients s’ils avaient plus de connaissances. Facteurs pouvant motiver la prescription d’AS : 61,8 % (n=123) des urologues proposeraient plus d’AS s’ils avaient toujours une infirmière disponible pour les aider. Dix-huit pour cent (n=36) des participants pensaient qu’ils enseigneraient l’AS à plus de patients s’ils bénéficiaient d’une aide financière.
Conclusion |
Dextérité, troubles cognitifs et visuels sont les facteurs les plus importants pris en compte par l’urologue lorsqu’il considère l’AS. Ce questionnaire soulève la problématique de l’investissement de temps lié à l’AS. Un personnel infirmier référent expérimenté est souhaitable pour une éducation aux AS de qualité. Enfin, il semble nécessaire d’améliorer les connaissances des urologues quant à l’AS en général.
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Vol 28 - N° 13
P. 702-703 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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